UN CONFLIT MAL GERE
Lorsque deux chiens vivent sous le même toit, souvent l’homme commet une grave erreur : prendre parti pour le plus faible alors que dans le monde animal on doit toujours se ranger aux côtés du plus fort.
Exemple de comportement humain incorrect :
Deux chiens à la maison se sont toujours bien entendus. Le second est arrivé alors que le premier était déjà adulte.
Le chiot a grandi en croyant qu’il avait un chef de meute : son maître et un supérieur hiérarchique : l’autre chien.
En grandissant, il reconnaît toujours l’autorité du chef de meute (le maître) mais se sentant maintenant aussi fort que l’autre chien, il ne reconnaît plus son autorité. Il va donc le provoquer. L’autre chien, pour défendre son autorité se jette sur le plus jeune. Ce dernier perd son assurance et se couche sur le dos en pleurant.
Les rôles sont alors rétablis pour une cohabitation pacifique.
Malheureusement, l’humain pris de pitié pour le pauvre chien soumis intervient en grondant ou même frappant le chien plus âgé.
Le jeune chien se ragaillardit (puisque le chef de meute est de son côté) et cherchera la bagarre à la première occasion.
De son côté, le chien adulte réalise que le maître a mis en doute son rôle hiérarchique.
Si le sujet est partiellement dominant il se renfermera en souffrant de son statut de dégradé.
Comme il n’osera pas défier son maître il exprimera son stress en aboyant ou en régressant : uriner dans la maison, ronger les meubles, etc.
Si le sujet est très dominant il va provoquer son maître pour reprendre le contrôle de la situation en attaquant son rôle hiérarchique.
Il va le faire soit en douceur : désobéissances et révoltes, soit de façon plus violente : grognements ou pire contre le maître.
L’homme aurait mieux fait de se mêler de ses affaires ! Il devait :
Soit ignorer l’épisode. Dans la nature, le chef de meute regarde avec dédain les accrochages du menu fretin et évite de s’en mêler.
Soit intervenir pour appuyer le chien dominant. Un retentissant « Va coucher ! » adressé au plus jeune aurait suffit à lui faire comprendre que l’idée de défier l’autre était très mauvaise.
Ce qui aurait rétabli la hiérarchie et désamorcé la bagarre.